Doom

Publié le par ChatLe

ChatLe d'Argent

 

Doom.jpgEn fin de soirée, on a parfois besoin d'un bon divertissement bourrin pour se reposer les méninges. Les "Bacs à Cerveaux" sont faits pour ça, et on les savoure en s'étant préalablement débarrassé de sa matière grise dans le récipient prévu à cet effet. Adaptation du jeu vidéo culte, Doom rentre pleinement dans cette catégorie, et se montre tout à fait efficace dans son domaine.

Olduvai est une base de recherches scientifique établie sur la planète Mars. Quand ses communications avec la Terre cessent du jour au lendemain à la suite d'un dernier message effrayant, une quarantaine est mise en place et un commando armé jusqu'aux dents est envoyé sur place (cool!...). Là-bas, ils devront faire face à un ennemi redoutable : des créatures de cauchemar se baladent dans les couloirs du centre de recherches, et ne font pas de quartier aux pauvres inconscients qui traîneraient encore dans les parages. Tout en faisant parler la poudre et en tâchant de ne pas se faire décimer, le commando va tenter d'en découvrir plus sur l'origine de ces évènements. Menée par l'implacable Sarge, l'équipe comporte aussi "Reaper", dont la soeur travaille dans Olduvai...

Doom, sorti en 2005, est un des derniers films d'action avec Dwayne "The Rock" Johnson, avant de le voir revenir au genre cinq ans plus tard avec Faster et Fast and Furious 5. Toujours est-il qu'ici, l'ancien catcheur s'en donne à coeur joie en interprétant un leader badass au possible, dont l'évolution au sein de l'histoire en est un des principaux attraits.

Brodant vaguement autour des éléments mis en place par le jeu vidéo éponyme, le film d'Andrzej Bartkowiak (Hors Limites, Roméo doir mourir, En sursis) dispose en tout cas d'un univers assez cohérent, dont chaque élément permet à la fois de bourriner sévèrement et de faire avancer l'histoire.

Car oui, aussi étonnant que cela puisse paraître, il y a vraiment une histoire : une certaine importance est apportée aux personnages de Reaper et sa soeur (Karl Urban, comme d'habitude impeccable, et la belle Rosamund Pike, découverte dans Meurs un autre jour, et vue depuis dans les plus profonds Orgueil et Préjugés, La Faille ou encore Une Education), et l'ensemble réserve quelques surprises sur l'origine des affreuses bestioles. On appréciera aussi les nombreuses touches d'humour, certes peu subtiles mais tout à fait adéquates.

Toutefois, comment pleinement évoquer ce film sans parler de sa dernière partie? Faisant la part belle à un affrontement final qui tient ses promesses, elle comprend de plus une longue scène hommage au jeu dont le film est issu, pour un moment inutile mais ultra-jouissif.

Finalement, sans évidemment voler bien haut, Doom se pose en tout cas comme un très agréable divertissement qui se montre apte à combler les amateurs de testostérone, de bourrinage et de gore. Le contrat est donc pleinement réussi, et correspond parfaitement à ce qu'on pouvait attendre des modestes prétentions d'un tel film.

 

Doom (2005), de Andrzej Bartkowiak, avec Dwayne "The Rock" Johnson, Karl urban, Rosamund Pike

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