Vampires

Publié le par ChatLe

ChatLe d'Argent

 

Vampires.jpgDe The Thing à New York 1997 en passant par Invasion Los Angeles, Christine ou Halloween, La Nuit Des Masques, on ne peut pas dire que la filmographie de John Carpenter fasse pitié. Peu après Los Angeles 2013, le réalisateur continuait dans la veine du pur divertissement avec Vampires, film culte pour beaucoup qui renoue avec les bonnes vieilles ficelles gores et fantastiques dont Carpenter a le secret...

Jack Crow est un chasseur de vampires. Ses parents ayant été tués par des suceurs de sang, il les traque un a un, avec le renfort de toute une équipe d'hommes et d'un arsenal ne faisant pas dans la dentelle. Après avoir nettoyé un nid, le groupe va passer la soirée dans un motel. C'est ce soir-là qu'ils sont sauvagement attaqués par un mystérieux Maître vampire, à la force redoutable et quasiment invulnérable, qui décime presque tout le monde sur les lieux...

Sans véritable surprise, le scénario de Vampires comporte néanmoins tout ce qui est cher aux fans de John Carpenter : des personnages forts en gueule et charismatiques (incarnés par les excellents James Woods et Daniel Baldwin), une surenchère dans le surnaturel qui reste cohérente, et des effets gore en-veux-tu-en-voilà. Loin d'être le plus original ni le plus marquant des films du réalisateur, le long-métrage possède néanmoins une atmosphère, un charme, une identité qui lui sont propres.

Renforcée par la musique géniale (aah, ce riff de guitare!!!!) signée par Carpenter lui-même, l'impression globale qui ressort de Vampires est que malgé ses imperfections et baisses de rythme, il reste une oeuvre riche en action, bourrée de classe et qui a monstrueusement de la gueule. On pourra entre autres se réjouir des effets spéciaux cheap mais loin d'être ridicules, et des nombreux dialogues fleurant bon la testostérone, jusqu'à un final très réussi.

Par l'association de beaucoup d'éléments vus et revus, le maître du genre parvient donc à faire son propre film de vampires et à infiltrer sa patte inimitable dans un genre plutôt calibré. Un divertissement brut de décoffrage et à l'ancienne comme on l'aime, mais avec un petit quelque chose en plus qui fait toute la différence...

 

John Carpenter's Vampires (1998), de John Carpenter, avec James Woods, Daniel Baldwin, Sheryl Lee, Thomas Ian Griffith, Tim Guinee, Maximilian Schell

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